BDSM : trois conseils pour vous lancer en toute sécurité

Pour échapper à la routine, vous pouvez expérimenter de nouvelles pratiques sexuelles. Le BDSM figure parmi celles que l’on peut essayer si l’on veut mettre du piquant dans ses ébats amoureux. Il comporte cependant des risques. C’est pour cela que les débutants doivent connaître les mesures à respecter s’ils veulent expérimenter cette pratique en toute sécurité. Comment se lancer dans le BDSM en toute sérénité ?

Discutez toujours des frontières et des limites avant de commencer un jeu BDSM

Il est important de communiquer avant toute séance BDSM. Cette discussion permet au dominant et au soumis de savoir s’ils sont compatibles ou non. Comme le précise le site Maitresse-natacha-bdsm.com, la communication instaure un climat de confiance entre les partenaires sexuels. Il est conseillé de se renseigner sur l’état de santé de son amant si l’on veut éviter que la séance tourne mal. Ainsi, on peut lui demander s’il souffre d’anxiété ou s’il a une mauvaise circulation sanguine.

La communication vous permet alors de mieux cerner votre partenaire. C’est le procédé qui peut vous aider à prévenir et éviter tous les malentendus. De plus, le BDSM n’est pas une activité unilatérale. Elle doit se dérouler en tenant compte des aspirations et du consentement de chaque amant. La fixation de limite permet à l’adepte de BDSM de se réserver le droit de changer d’avis. Ce dernier peut ainsi réfléchir et revenir sur sa décision en testant une pratique qu’il n’apprécie pas en particulier.

Assurez-vous de connaître les pratiques sûres pour les jeux qui vous intéressent

Avant d’opter pour un jeu BDSM, vous devez le maîtriser, et ce, dans les moindres détails. Pour commencer, documentez-vous. Vous pouvez ainsi faire une recherche sur internet pour trouver les outils à utiliser durant votre séance. Cette documentation permet également de manipuler ces accessoires comme il se doit. À titre illustratif, on peut rechercher les meilleures techniques de nœuds à expérimenter si l’on veut pratiquer un jeu sadomasochiste en toute sécurité.

La documentation permet de limiter les risques de blessures et d’incidents. Par exemple, certains adeptes de BDSM n’hésitent pas à suivre des tutoriels pour maîtriser l’utilisation des fouets. Cela leur permet d’éviter de toucher leur partenaire dans les zones à risque (vagin, clitoris, pénis…). De plus, il faut connaître le poids que les meubles peuvent supporter quand on veut suspendre son amant. Il est essentiel de posséder une trousse d’urgence et avoir son téléphone à portée de main pour appeler les secours en cas de blessures ou lésions.

Utilisez un safe word pour arrêter le jeu immédiatement si quelque chose ne va pas

Le safe word est un mot de sécurité qui permet d’interrompre une séance de BDSM. Il préserve également l’intégrité physique du soumis. Il peut être utilisé pour prévenir les malaises et inconforts. À titre illustratif, vous pouvez prononcer le safe word si vous ressentez des douleurs pendant une fessée.

De plus, le safe word doit être défini avant le début de la séance. Il est également déconseillé d’utiliser des mots comme « non », « arrête » et « stop ». En langage SM, ces termes sont souvent interprétés comme « oui, continue ». C’est pour cela qu’il est recommandé d’opter pour des mots qui n’ont rien à voir avec la pratique comme « rouge », « banane », « orange ».